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Dernièrement, il a été proposé à l'ensemble des élèves du PNSD Rosella Hightower de remplir le Passeport Santé 2020-2021. Mais qu'est-ce-que c'est et à quoi cela va-t-il bien pouvoir servir ?


Le Passeport Santé a été créé en 2017 par Chloé SAUMADE, coordinatrice et ostéopathe du Pôle Santé du PNSD Rosella Hightower. Ce formulaire a pour but de retracer la santé de chaque danseur, afin d’optimiser le suivi personnalisé de sa santé tout au long de son cursus de formation.


Les objectifs du Passeport Santé :

  • Prévention des blessures

  • Objectivation de la progression

  • Collecte de données pour des projets de recherche


Globalement, le Passeport Santé aborde plusieurs grands thèmes : les informations générales, les antécédents relatifs à la santé, les douleurs chroniques, certaines fonctions du corps humain (cardio-vasculaire, digestive…), la forme physique, la connaissance et l’estime de soi.


Chaque danseur est appelé à le remplir individuellement et de manière la plus précise possible. Il pourra alors le présenter lors de ses rendez-vous médicaux pour optimiser la prise en charge qui pourra lui être proposée, afin que celle-ci soit bien adaptée à sa personne. Ses données restent confidentielles et ne sauront être partagées sans son accord.


Dans le cadre de l’école, des statistiques seront établis sur l’ensemble des Passeports Santé afin de promouvoir des programmes de prévention adaptés à l’ensemble des élèves. Le but est ici de limiter le risque de blessure et d’optimiser la santé, le bien-être et les performances des danseurs au quotidien. Aucun Passeport Santé ne sera analysé individuellement sans un accord préalable du danseur, ou en dehors d'une prise en charge par un professionnel du Pôle Santé.


Pour les danseurs ayant consenti à participer à des projets de recherche approuvés et encadrés par le Pôle Santé, leurs données seront utilisées de manière anonyme et analysées d’un point de vue collectif (pas de jugement sur un individu).


Afin de mieux comprendre ce qui peut être fait avec ces données, voici dans un premier temps les résultats bruts des Passeports Santé 2017-2018.

 
  • Données démographiques

109 Passeports Santé ont été récoltés en début d’année scolaire 2017-2018 : cette population se composait de 80 filles (73,4 %) et de 29 garçons (26,6 %). Âgés de 10 à 22 ans (14,8 ± 2,83), les jeunes danseurs suivaient principalement des cours de classique et de contemporain.


Tableau 1 – Données démographiques (N=109)

  • Antécédents médicaux et douleurs chroniques

93,6 % des étudiants ont rapporté au moins un antécédent médical.


Tableau 2 – Antécédents médicaux (N=109)

53,2 % des étudiants ont rapporté des douleurs chroniques ou un inconfort occasionnel, en mentionnant entre 1 et 3 régions du corps douloureuses. 68,75 % des étudiants avec scoliose (16) sont des filles (11).


L’asthme et le syndrome d’Osgood-Schlatter ont été les principales pathologies chroniques rapportées (52,6 % et 15,8 % respectivement). Les chirurgies sont relativement variées (réduction de fracture, méniscectomie, dents de sagesse, végétations…). Au niveau du crâne, les céphalées et porter des lunettes/lentilles étaient le plus mentionnés (46,3 % et 29,3 % respectivement), tandis que les allergies constituaient la majorité des indications cardio-vasculaires rapportées (86,7 %). Les douleurs d’estomac et les problèmes digestifs comptaient pour 78,9 % des plaintes digestives. Enfin, les dysfonctions menstruelles ont majoritairement été rapportées comme troubles gynécologiques (90 %).


La chaîne cinématique du membre inférieur était dans la majorité des cas concernée pour tout ce qui était relatif à la prescription de semelles/talonnettes orthopédiques. On observe que la cause principale de prescription est l'affaissement de la voûte plantaire (aussi appelé "pieds plats").

Graphique 1 – Causes de prescription de semelles/talonnettes orthopédiques


La majorité des tendinopathies rapportées concernaient le tendon d’Achille (59 %).


  • Fatigue, qualité du sommeil, humeur, stress et intensité de la douleur

Seulement 20 étudiants ont rempli la partie du questionnaire concernant la fatigue, la qualité du sommeil, l’humeur, le stress et les douleurs chroniques (échelle de 0 à 10, où 0 représente la meilleure condition et 10 la pire).


Tableau 3 – Fatigue, qualité du sommeil, humeur, stress, intensité de la douleur rapportés par les étudiants

  • Connaissance et estime de soi

En moyenne, 3 pistes d’améliorations étaient mentionnées pour 2 points considérés comme maîtrisés par le danseur.


Tableau 4 – Les points où le danseur se sent le plus à l'aise vs les pistes d'amélioration rapportés par chaque étudiant

Les aspects techniques (27 %), les pirouettes (14 %) et les sauts (15 %) ont été les points majoritairement mentionnés par les danseurs comme maîtrisés. Alors que les aspects techniques étaient également prévalents dans les pistes d’amélioration (12,5 %), les membres inférieurs étaient la région du corps à améliorer en tout premier point (12,8 %). La 3ème piste d’amélioration principalement mentionnée était le travail de l’en-dehors (11 %). Bien que la majorité des catégories ont été retrouvées autant en pistes d’amélioration qu’en points maîtrisés, la forme physique (force musculaire, puissance, endurance, dynamique) et « rentrer les côtes » ont seulement été cités comme à améliorer.


83 % des étudiants qui ont répondu à la question demandant de mettre en relation leur douleur actuelle et leurs antécédents médicaux (42 réponses) ont évoqué un lien entre l’un de leur problème médical passé ou actuel et un point précis qu’ils souhaiteraient améliorer. 3 danseurs ont établi un lien entre un mouvement technique et une douleur apparue après le travail d’un point en particulier. 2 danseurs ont mentionné un lien entre leur douleur actuelle et leurs antécédents médicaux. 1 étudiant a abordé la relation entre sa scoliose et ses performances (troubles cardio-vasculaires, asthme, malformation thoracique). Et 1 danseur a fait la connexion entre ses tensions et sa posture au niveau du haut de son corps.


  • Rapport annuel du Pôle Santé

En plus des données du Passeport Santé, nous utilisons également dans nos travaux le rapport sur l’année scolaire de l’ensemble des plaintes de santé ayant amené à consulter au Pôle Santé.


Sur l’année scolaire 2017-2018, une douleur a été rapportée par au moins un élève dans chaque niveau. Au contraire, les traumatismes (entorse, fracture, luxation) et le syndrome d’Osgood-Schlatter n’ont été rapportés que par des élèves d’Elémentaire 1 à Secondaire. Des atteintes chroniques (périostite, tendinopathie, arthropathie) ont été rapportées par des élèves des niveaux Elémentaire 1 à DNSP 1. Les étudiants en DNSP 3 qui ont consulté le Pôle Santé n’ont rapporté que des épisodes de douleur.


Une douleur sans diagnostic a été la plainte majoritairement rapportée (42 %) parmi les 62 consultations relevées sur l’année (pour 45 danseurs de notre échantillon, soit 41 % des étudiants). 11 entorses de chevilles, dont 3 d’entre elles étaient des rechutes, ont été relevées.

Les problèmes de santé du danseur touchent principalement le membre inférieur (cheville et pied, genou et hanche). Les pathologies chroniques concernent principalement les genoux, les chevilles et les pieds (44,4 % chacun), alors que les fractures ont majoritairement été reportées au niveau du membre supérieur (51,2 %). La luxation se tient principalement au membre supérieur (épaule – 28,6 %) et au niveau des genoux (patella – 28,6 %). Les entorses sont majoritairement prévalentes aux chevilles (81,6 %), tout comme pour les tendinopathies (72 %).

Graphique 3 – Localisation des antécédents médicaux et des plaintes de santé rapportées sur l’année 2017-2018

 

À partir de ces données, il est possible de se poser une question précise et d’analyser les données au regard de cette problématique afin d’essayer d’y répondre. Voici la présentation d'un projet de recherche qui s'est basé sur les données des Passeports Santé et des rapports du Pôle Santé 2017-2018.

Nous nous étions intéressés ici à la douleur et aux facteurs associés chez les danseurs pré-professionnels.

 

Suite à ce projet, quelques modifications ont été apportées au Passeport Santé avant de le proposer aux élèves pour cette nouvelle rentrée 2020-2021.

Nous souhaitons que divers projets de recherche soient menés afin de promouvoir la santé et le bien-être des danseurs.

Déjà, un projet va être mené par une étudiante en Masso-Kinésithérapie de l'EUKCVL d'Orléans, par rapport aux fractures chez les danseurs pré-professionnels.

Indépendamment du Passeport Santé, un projet de recherche va être mené par une étudiante en Psychologie auprès des élèves du PNSD.


Nous souhaitons remercier l'ensemble des élèves du PNSD Rosella Hightower pour leur investissement.

Nous sommes réellement fiers de pouvoir mener de tels projets au sein de l'école et espérons que cela apportera une meilleure compréhension de la santé et du bien-être des danseurs, ainsi que de meilleures pratiques et actions adaptées à leurs besoins réels.


À très vite pour un premier retour sur les résultats généraux des Passeports Santé 2020-2021.

En Mars 2020, certains élèves du PNSD Rosella Hightower, sur la base du volontariat, ont participé à un travail de recherche mené par Morgan Dondin, dans le cadre de son Master 2 de Psychologie Clinique de la Santé à l'Université Paris Descartes.


Voici un retour de son travail :

 

La question de recherche de cette étude était d’évaluer quels étaient les liens entre la douleur, les blessures et des aspects physiques et psychologiques chez des danseurs classique préprofessionnels enfants et adolescents.

Les aspects physiques pris en compte étaient la fatigue, l’indice de masse corporelle et l’hypermobilité articulaire. Les aspects psychologiques étaient l’anxiété et la fatigue psychique liée au sport.


Les mesures se sont faites en deux temps :

Dans un premier temps, les élèves avaient une mesure physique, où nous leur faisions exécuter des mouvements simples afin de déterminer leur score d’hypermobilité articulaire (c’est-à-dire leur niveau de souplesse).


Exemple : hyperextension du poignet


Dans un second temps, ils avaient un ensemble de questionnaires à remplir :

  • Un questionnaire sociodémographique relevant le nombre d’années de pratiques de la danse, le nombre d’heures par semaine, leur classe, la prise de traitement ou non, la présence d’une maladie ou non, leur niveau de fatigue et leur niveau de douleur.

  • Un questionnaire nommé l’échelle d’anxiété pour enfants de Spence, permettant d’évaluer le niveau d’anxiété chez les enfants et adolescents.

  • Un questionnaire de Fatigue de l’Enfant Sportif (QFES), évaluant la fatigue liée à différents domaines de l’entrainement sportif : la performance sportive, l’appétit et le sommeil, la motivation, l’attention et la concentration, le comportement relationnel, ainsi que la confiance.

  • Un tableau où ils devaient indiquer les blessures qu’ils avaient subies au cours des 18 derniers mois lors de leur pratique de la danse.

La participation des élèves se faisait sur la base du volontariat. Toutes les données ont été récoltées, analysées et conservées de manière anonyme : il est donc impossible de relier quelconque information à un élève. De plus, aucune donnée n’a été analysée individuellement, car les analyses se sont faites sur les moyennes obtenues sur tout le groupe de participants.


Au total, 73 élèves ont participé à cette étude (18 hommes, 55 femmes), avec une moyenne d’âge de 13,8 ans. Le score d’hypermobilité moyen était de 4,82 sur 9 pour le groupe entier. Cependant, on a observé que les femmes étaient en moyenne plus hypermobiles que les hommes, avec une moyenne de 5,31 pour les femmes et de 3,33 pour les hommes, ce qui était attendu, car de manière générale, les femmes sont plus souples que les hommes.



Les élèves ont rapporté un total de 74 blessures sur les 18 derniers mois avant la passation de cette étude. 53 blessures chez les femmes et 21 chez les hommes. 28 participants ont indiqué n’avoir eu aucune blessure sur cette période. Et 10 participants ont indiqué être blessé au moment de l’étude. Parmi les 74 blessures obtenues par 45 des participants, 14 blessures concernaient le haut du corps et 60 blessures touchaient les membres inférieurs (majoritairement des entorses de cheville). Les participants devaient indiquer la cause de la blessure. Nous avons donc pu déterminer les trois principales causes de blessures : une surutilisation (38 % des blessures), un faux mouvement (34 % des blessures) et les chutes (17,5 % des blessures). Les 10,5 % restants n’avaient pas de cause identifiée par les participants. Suite à une blessure, les participants ont manqué en moyenne 9,26 jours d’entrainements, mais indiquaient avoir nécessité en moyenne 34,01 jours pour le rétablissement de la blessure. Ce qui indique donc que les participants reprennent en moyenne la danse avant que leur blessure ne soit totalement rétablie.


Le score d’anxiété moyen était de 36,74 (sur un total de 114) indiquant que le niveau d’anxiété moyen des élèves n’était pas élevé, mais dans le seuil normal. Le score moyen à l’échelle de fatigue de l’enfant sportif était de 35,51 sur 120. Ils étaient donc en-dessous du seuil de fatigue anormale de 45.


Les analyses statistiques des données obtenues ont permis de relever plusieurs liens entre nos facteurs, le niveau de douleur et le nombre de blessures. Nous avons observé que plus le score de fatigue augmentait, plus le niveau de douleur rapporté par les élèves augmentait. Plus la fatigue était importante, plus les élèves manquaient d’entrainements suite à une blessure. Le nombre de blessures était lié au niveau de douleur et au nombre d’entrainements manqués. De plus, nous avons observé que plus les participants avaient un niveau d’anxiété élevé, plus leur niveau de fatigue était élevé également. Suite à cela, des analyses plus poussées ont été effectuées pour mieux comprendre les liens entre les facteurs.


Nous avons donc remarqué que le niveau de fatigue générale et la fatigue liée à l’activité sportive prédisaient le niveau de douleur. Ceci signifie que plus le niveau de fatigue augmentera, notamment lié à une pratique intensive de la danse sans récupération efficace par la suite, plus la personne exprimera des niveaux de douleur plus élevés. Un autre résultat important que nous avons observé est que plus un élève est souple, plus il risque de se blesser. Ce résultat n’est pas surprenant du fait que la souplesse articulaire (l’hypermobilité) est associée à une certaine fragilité des tissus.



En conclusion de cette étude, nous avons observé qu’auprès de cette population, le niveau d’anxiété n’entrait pas en jeu dans le risque de blessure, ni dans le niveau de douleur perçue. En revanche, la fatigue impacte le niveau de douleur perçue. Cependant avec nos résultats nous ne pouvons pas définir la cause de cette relation. Nous pouvons émettre l’hypothèse que la fatigue impacte nos capacités d’adaptation et de faire face à des situations telles que la douleur, faisant que nous la ressentons plus.

Une autre hypothèse serait que la fatigue liée à l’entrainement se répercute dans le corps et augmente la perception de douleur liée à l’activité de la danse qui est exigeante physiquement.

Cependant, ce ne sont que des hypothèses proposées et des recherches plus poussées sur ces résultats doivent être menées pour en comprendre la cause.

Malgré cela, nous avons vu que la fatigue n’augmentait pas le risque de se blesser. En revanche, un des facteurs qui augmente le risque de blessure est l’hypermobilité articulaire. Ceci peut s’expliquer par le fait que la littérature a démontré que plus une personne est souple, plus elle nécessite de renforcer les zones articulaires afin de compenser la laxité de l’articulation. Des études futures pourraient permettre d’évaluer la mise en place de prises en charge adaptées à chaque personne en fonction de son niveau de souplesse, afin de proposer des exercices spécifiques à chacun pour améliorer la stabilité, le contrôle et la force des zones hyper mobiles, pour minimiser le risque de blessure (notamment des entorses et luxations).


En remerciant tous les élèves pour leur participation et les membres de l’école de danse ayant permis la réalisation de cette recherche.

Je reste à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire (morgan.dondin@gmail.com).


Morgan Dondin

 

Références des images :

Un partenariat UCA – EUR Healthy / PNSD Rosella Hightower


ADMR Dance n’a pas pour seule vocation de promouvoir la santé des danseurs, mais également de promouvoir la pratique de la danse pour la santé.


En Septembre 2020 a démarré une formation conçue autour de la pratique de la danse adaptée aux personnes âgées. La danse est une activité physique qui a été démontrée comme bénéfique pour les capacités physiques, cognitives, sociales et expressives chez les seniors, leur permettant d’entretenir leur bien-être et état de santé.



Le D.U. Danse Santé Vieillissement est l’aboutissement d’une collaboration étroite et unique en France entre le Campus STAPS, Sciences du Sport de l’Université Côte d’Azur et le Pôle National de Danse Rosella Hightower. Alliant les problématiques actuelles de santé publique de « bien vieillir » et « sport santé bien-être », ce cursus a pour objectif le développement d’une activité physique adaptée pour la santé telle que la danse ici, visant en priorité les personnes vieillissantes, fragiles et/ou présentant des affections de longue durée. Une complémentarité essentielle s’est donc créée entre l’enseignement de la Danse du PNSD Rosella Hightower et la recherche sur la compréhension de l’utilisation du mouvement humain pour la santé et le bien-être du Campus STAPS, Sciences du Sport.


Cette formation, initiale ou continue, s’adresse aux enseignants de danse, aux professionnels de l’encadrement des activités physiques, aux professionnels de santé et de soin, aux spécialistes de la santé physique et mentale, aux professeurs de techniques somatiques.


Les participants sont dans un premier temps formés au différentes formes de danse-santé existantes, ainsi qu’à la conception de programmes de danse adaptés aux capacités des personnes âgées. Les mécanismes du vieillissement seront détaillés autant sur les points physiologiques que psychologiques, et les bénéfices que la pratique de la danse pourrait apporter dans le maintien de la qualité de vie et de l’autonomie de ces personnes seront également approfondis.


La promotion du sport santé chez les seniors se retrouvent au cœur de ce cursus.


D’une durée totale de 150 heures en présentiel, cette formation va se poursuivre jusqu’au printemps autant sur les sites de Nice que Cannes-Mougins. Au PNSD Rosella Hightower vont se tenir les enseignements spécifiques consacrés à la conception et à la conduite de la « danse santé ».


Les premières sessions pratiques pour les 6 formés de cette première année se sont déroulées les 26, 27 et 28 Octobre 2020 dans les studios du PNSD Rosella Hightower de Cannes-Mougins avec Clare Guss-West (en visioconférence, photo de droite) et Peter Lewton-Brain (en présentiel, photo de gauche).




Voici le retour de Clare Guss-West suite à cette première partie de pratique de l'année universitaire :

That’s a ‘first’ for me on this extraordinary world ballet day 2020 - assuring teacher training from some virtual space up on the wall. Thank you to the students at PNSD Pole National Superieur de Danse with their super energy, focus and enthusiasm without which this medium would be impossible.

University Diploma in ‘Dance, Health and Ageing’, University Côte d’Azur”

A retrouver sur la page Facebook du PNSD Rosella Hightower :


 

Pour plus d’informations :


- Site du PNSD Rosella Hightower


- Site de l’Université Côte d’Azur


- Plaquette de la formation


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